Le Green IT : levier économique et écologique pour des organisations engagées !

Dans le monde, le secteur des TIC contribue pour 2% environ des émissions de CO2 causées par l’être humain, ce qui est donc ainsi à peu près égal aux émissions produites par le trafic aérien international. En Europe et en Suisse ces TIC, inclus le secteur consumer electronics, consomment environ 10% de consommation totale d‘électricité. Cependant, par une informatique « verte » intelligente, l’augmentation de la consommation d’électricité a été limitée, voire même réduite, en dépit de la demande croissante de l’infrastructure des TIC.

icone-Environnement Green IT

Le Green It ou encore l’éco-TIC regroupe les techniques de l’information et de la communication dont la conception ou l’emploi permettent de réduire les effets négatifs des activités humaines sur l’environnement.

Il englobe à la fois les moyens mis en œuvre par les industriels, les individus, les organismes de normalisation, les associations, pour rendre les TIC moins polluantes, moins sources d’inégalités sociales, culturelles et économiques, d’une part. L’utilisation de ces technologies pour rendre le monde plus durable, écologiquement, économiquement et socialement parlant : bâtiment écologique, mobilité durable, économie de la fonctionnalité, d’autre part.

icone-Environnement Environnement

Les TIC sont les outils d’une meilleure gestion des transports ou de l’énergie, d’une observation pointue de la nature et de ses évolutions, voire le cœur d’une nouvelle économie plus respectueuse de la planète. Mais elles sont à la fois la cause incontestable d’une pollution importante de l’environnement. L’électronique et l’informatique sont sources de déchets toxiques et consommatrices d’énergie, d’autant que la durée de vie des appareils est de plus en plus courte.

icone-Organisation Organisation

Dans un monde plus que connecté, les TIC, parfois coûteuses, complexes, ont un impact social et sociétal non négligeable. Elles sont déjà, par nature, à l’origine d’une fracture numérique entre les populations. Mais paradoxalement, elles sont aussi un moyen de décloisonner certains territoires ou de resocialiser des personnes exclues de la société, notamment les handicapés. Par manque d’argent, d’éducation ou de certaines capacités physiques, certaines personnes ne peuvent utiliser les ordinateurs ou Internet par exemple.

Or, les TIC sont de plus en plus indispensables pour accéder à l’information administrative, pour trouver un emploi, pour faire valoir ses droits, etc. Pour combler cette différence, il faut rendre les technologies accessibles à tous, voire les utiliser pour aider les populations en difficulté à surmonter leurs problèmes.

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Enfin, difficile de nier le rôle des TIC dans l’économie d’aujourd’hui où la dématérialisation est reine depuis plus de trois décennies. Les échanges monétaires et financiers sont virtuels. L’activité des entreprises, dans une grande partie du monde, repose entièrement sur les systèmes d’information. Le e-commerce, comme son nom l’indique, n’est rien sans les échanges électroniques. S’ajoutent à cela depuis quelques années le web 2.0 et ses réseaux sociaux qui favorisent des économies parallèles basées sur l’échange.

Les TIC facilitent aussi la fabrication de biens personnalisés. Une fabrication également plus proche géographiquement du consommateur. Enfin, l’économie des entreprises est aussi concernée. En adoptant une informatique plus raisonnable, les entreprises diminuent aussi leurs coûts : réduction de la facture électrique, des frais de climatisation, de la consommation de papier, de la consommation d’encre, etc.

Les orientations pour améliorer l’impact des TIC

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Dans le green IT, on peut distinguer plusieurs orientations qui révèlent une réelle prise de conscience sur le rôle que peut jouer le numérique dans le développement durable.

Ainsi si le premier périmètre du Green IT consiste à réduire l’impact du numérique sur l’environnement, on tend à aller vers un green IT qui place le numérique comme partie prenante du développement durable. Le niveau intermédiaire consistant à permettre aux organisations de réduire leur impact écologique par l’utilisation des technologies.