Les avancées du Maroc dans le domaine des technologies de l’information et de communication

Au Maroc, le secteur des Technologies de l’information et de communication est considéré comme étant l’un des secteurs les plus matures de la région du Maghreb suite à une forte progression depuis les années 90 notamment avec la stratégie de la libéralisation.

Afin d’accélérer cette maturité, le Plan Maroc Digital 2020 est venu pour mettre en avant comme objectif l’amélioration de l’accès à Internet, la stimulation de l’entrepreneuriat dans le secteur des TIC et la mise en place de la digitalisation au cœur des préoccupations de tout stratégie d’entreprise. Un seul objectif : Assurer et suivre le développement économique du Royaume.

C’est dans ce cadre-là que l’état marocain s’est vu accordé un prêt de 611 millions d’euros de la part de la Banque Mondiale réservé à l’encouragement de la transformation numérique de l’économie nationale. Cet accord est le fruit d’un partenariat entre le Maroc et l’institution financière qui vise l’exploitation du potentiel des technologies numériques afin de promouvoir la productivité et les initiatives d’e-gouvernement et stimuler ainsi l’innovation et la croissance inclusive.

De plus, la Fédération Des Technologies De L’Information De Télécommunication Et De L’Offshoring, a annoncé un nouveau programme de formation en TIC, en collaboration avec l’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC). Ce dernier vise la formation immédiate de 2.000 titulaires d’un diplôme de licence scientifique. (Une durée de formation estimée de neuf mois)

Par ailleurs, à travers divers actions, salons et rencontres, l’Etat a cherché également à attirer des talents étrangers pour améliorer les capacités du pays en matière de TIC et ce en parallèle avec le développement des compétences des employés (Cadres, techniciens..) marocains.

Ceci n’est qu’un bref aperçu du plan d’action gouvernemental vis-à-vis de la Transformation Numérique des organisations marocaines. Le secteur des TIC, a connu un bouleversement remarquable ce qui a poussé les différents acteurs externes à analyser son évolution.

Diffusé dernièrement, Oxford Business Group a présenté une analyse affichant l’importance de l’investissement au Maroc et l’accroissement de la compétitivité de ce secteur suite à l’adoption de la Loi n°121-12 relative à la poste et aux télécommunications.

Transparence, concurrence positive, et renforcement du pouvoir pénal, sont trois grandes réformes qui ont été publiées au Bulletin Officiel du 18 Février 2019. Ces dernières sont non seulement destinées aux consommateurs mais également à l’environnement des affaires.

La réforme de la transparence est dédiée aux contrats et offres des opérateurs du secteur. La concurrence positive consiste à autoriser la collaboration entre les différents opérateurs dont le but est de fournir leurs services dans les zones reculées du Royaume. Le renforcement du pouvoir pénal, quant à lui, reste un point à ne pas négliger.

Il est à noter que la loi N° 121-12 apporte le plus fort changement au niveau de l’ANRT (Agence Nationale de Règlementation des Télécommunication) puisqu’elle lui confère un pouvoir de pénalisation directe des entreprises s’adonnant à des pratiques anticoncurrentielles, étant donné que cette dernière représente le « Marginal sécant » (agent régulateur) du secteur des Télécoms au Maroc.

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) revêtent une importance primordiale au sein de la société marocaine.  Ces dernières doivent être considérées comme un secteur stratégique contribuant dans une large mesure au développement économique et social du royaume.