Le feu et le soufre de la transformation numérique

Adopter la transformation numérique n’est plus un accessoire pour les entreprises. Aujourd’hui, leur survie même peut dépendre de l’adoption et de l’adaptation aux nouvelles voies qu’exige le monde numérique.

Transformer ou échouer Adopter la transformation numérique ou assumer d’être dépassé

En effet, il s’agit d’un choix d’adopter la transformation, ou sinon d’être marginalisé dans les affaires. Thomas Siebel, évangéliste de la transformation numérique, pense que cette pratique, avec l’intelligence artificielle (IA) et l’Internet des objets, change tout sur la façon dont les produits sont conçus, produits, vendus, livrés et entretenus, ainsi que quant aux processus métier, les pratiques de gestion et systèmes d’information.

« Aucune industrie ne restera intacte », a confié Thomas Siebel lors d’une conférence mondiale sur la technologie l’an dernier. Il a mis au défi les dirigeants et les conseils d’administration, sur le fait qu’adopter la transformation numérique est une condition pour la survie compétitive.

Les signes avant-coureurs sont déjà là. Dans un article qu’il a écrit pour un cabinet de conseil, Siebel a noté que les faits suggéraient que le monde est face à une perturbation de masse dans le monde de l’entreprise semblable à l’extinction des espèces de masse.

La transformation indispensable La vague de la transformation numérique n’est pas nouvelle

« Depuis 2000, plus de 50% des entreprises du classement Fortune 500 ont été acquises, fusionnées ou déclarées en faillite, sans aucune fin en vue. Dans leur sillage, nous assistons à une apparition massive d’entreprises novatrices dotées d’un ADN largement nouveau, comme ce qui est le cas par exemple pour Amazon ou encore Facebook », écrit-il.

Toutefois, lorsque les entreprises tentent de provoquer le changement exigé par la transformation, elles devront faire face à une multitude de défis. Cela peut être plus vrai pour les grandes entreprises qui existent depuis plus d’un an, avec une culture ancrée dans sa façon de faire les choses.

La vision d'abordLa transformation numérique conditionnée par la vision du dirigeant

Les changements prenant une telle ampleur, Siebel ajoute que le cycle d’adoption s’est inversé. « Ce que je constate actuellement, c’est que, presque invariablement, les transformations globales des entreprises sont initiées et propulsées par le dirigeant. »

Les dirigeants visionnaires, individuellement, sont donc les moteurs d’un changement massif sans précédent dans l’histoire de la technologie de l’information, peut-être sans précédent dans l’histoire du commerce.

« Peut-être, l’aspect le plus unique de cette tendance technologique est que la transformation numérique est conduite par le haut, personnellement mandatée par le dirigeant. », conclue Thomas Siebel.